MAROC : Aux portes du désert

MAROC : Aux portes du désert

En apéritif de notre tour du monde d’un an qui commencera en janvier 2019, nous sommes partis fin octobre entre amis pour une semaine au MAROC. Nous avons passé quelques jours à Marrakech, avant de prendre la sublime route de Marrakech jusqu’à M’Hamid, aux portes du désert.

Exaltations, surprises, rires, variétés des paysages, somptueux, tempêtes de sables sont les maîtres mots de notre périple. Pour voir la vidéo, allez à la fin de l’article!!!

Marrakech

La ville de Marrakech est pleine de surprises. Ce fut un vrai régal que de déambuler dans les souks, de visiter les foundouks où nous pouvions admirer le savoir-faire des artisans du fer, du cuir, de la peinture, du tissus, du bois…

Une exposition temporaire sur le tatouage au Maroc d’hier à aujourd’hui a été particulièrement instructive sur les femmes arabes et Amazighes et le tatouage. Le Maroc ayant une culture orale, ces femmes ont la mémoire dans la peau de part leurs différents tatouages traditionnels berbères. Leur peau est le réceptacle de leur vie, ces tatouages pouvant retracer les éléments clés de leur histoire. Lire leur peau permet de comprendre d’où elles viennent. Il semble que les femmes pouvaient se tatouer par ornement, pour plaire, mais également pour indiquer leur niveau social ou leur appartenance à une tribu, ou encore signifier leur situation maritale (mariée, veuve, veuve à la recherche d’un homme, veuve sans recherche d’un nouvel homme etc…).

                          

De Marrakech à M’Hamid

Nous avons été tous les cinq complètement surpris de la variété et de la beauté des paysages. Ce pays est absolument sublime, grandiose. La route a duré 7h mais, hormis pour le conducteur ;-), c’est passé très vite, les yeux tournés vers des horizons plus sublimes les uns que les autres.

Nous avons traversé les montagnes de l’Atlas, longés des oasis, emprunté des routes rocailleuses de différentes couleurs, roulé sur le lac asséché d’Iriki. Nous avons ” gravi ” les grandes dunes de sable du désert, un paysage grandiose qui nous a (re)plongé dans l’ambiance du film de David Lean ” Lauwrence of Arabia “, avec l’emblématique musique de Maurice Jarre… 

Coucher de soleil à la frontière du désert

L’arrivée à M’Hamid avec ces premiers instants en face des paysages de sables ont été surprenants. Les premières dunes étaient là, ce sable d’une finesse aux reflets ocres frémissait sous les rayons du soleil couchant. Il n’y a pas de mot.

 

Dunes de Chegagae

Nous avons passé la première nuit dans un camp (bivouac le petit prince) où tout était parfaitement organisé : simple, chaleureux et très bon prix (30€ pour 6, repas inclu). Nous pensons que ce 1er camp est un prix d’appel : après être passé par l’oasis d’Oum Laagat, nous nous sommes retrouvés pour la 2nde nuit dans un autre camp plus avancé dans le désert, mais celui-ci était de fortune et pour une prestation qui devait être à 40€/pers. Demandez des garanties, ne payez que sur place.

Nous étions les seuls dans ce camp avec un guide et un cuisinier. Mais malgré ce confort sommaire et solitaire, nous étions dans un petit coin de paradis à déambuler entre les magnifiques dunes de Chegagae, à se rouler dans le sable, à essayer de monter sur la plus haute dune.

Lac Iriki

Nous avons passé la nuit blottis amoureusement avec Capucine pour se réchauffer. Après un lever de soleil divin, nous sommes repartis vers l’ouest pour traverser le lac asséché de Iriki, se perdre dans le désert, et retraverser l’Atlas. La route était encore plus belle qu’à l’aller.

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