Malaisie : Bornéo, reine de Sabbah

Malaisie : Bornéo, reine de Sabbah

Pour nous, l’île de Bornéo résonnait comme un appel de la vie sauvage tant terrestre avec sa jungle primaire que maritime avec ses superbes spots de plongée. Cette île donne accès à de petits coins de paradis et abrite une faune unique… Y apercevoir des Ourang-Outans et des Nasiques dans leur environnement naturel était notre challenge ! Au début nous ne souhaitions passer que 10 jours à Bornéo (partie Malaisie), puis 10 autres jours sur la Malaisie continentale, mais les rencontres et la richesse de cette île nous ont décidé à y rester plus longtemps que prévu. 

 

L’île de Bornéo : au sujet de l’huile de palme

Bornéo est une île d’une superficie 20% plus grande que la France et divisée entre 3 pays dont la plus grosse partie est en Indonésie, la plus petite (<1%) est le Brunei et la partie malaisienne se situe au Nord-Ouest. Bornéo abrite beaucoup d’espèces endémiques exceptionnelles et fait malheureusement beaucoup parler d’elle à l’échelle internationale pour sa déforestation intensive, ses plantations d’huile de palme et la perte des éco-systèmes associés… A retenir qu’elle a perdu 50% de sa forêt originelle, que la Malaisie et l’Indonésie produisent 87% de l’huile de palme mondiale, et qu’il ne resterait que 100 000 Ourang-Outans sur l’île (150 000 auraient été tués). Depuis une dizaine d’années sous la pression internationale le gouvernement et les associations tentent de réguler cela mais il est difficile d’avoir des chiffres précis sur l’état actuel des nouvelles déforestations. Nous sommes restés dans le région de Sabbah et avons passés des heures de bus à traverser les palmiers (zone rouge sur la carte ci-dessous). La consommation d’huile de palme aurait doublé en 12 ans pour atteindre 70 millions de tonnes en 2017, 80% pour un usage alimentaire, 19% en cosmétique, et 1% en agrocarburant. A chaque fois que nous consommons des produits industriels/cuisinés, il y en a dedans… et nous contribuons à sa consommation et ses conséquences.

Pour en savoir plus https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_de_palme

Ce qui est drôle c’est que l’explosion de l’huile de palme a eu lieu dans l’objectif de remplacer les huiles animales hydrogénées qui ont été mises à mal par les risques cardio-vasculaires qui leur sont associés, mais cette huile serait toute aussi mauvaise pour la santé en plus de l’impact sur l’environnement. En contre-argument, on pourrait dire que si l’industrie n’avait pas utilisé l’huile de palme, cela aurait été une autre huile et l’impact environnemental aurait pu être 8 fois pire car le rendement à l’hectare de l’huile de palme est 8 fois meilleur que la plupart des autres huiles… Ces cultures ont également permis de sortir de la pauvreté ces pays qui maintenant développent d’autres sources de revenus…

Maintenant que le mal est fait, baisser la consommation d’huile de palme pour la remplacer par d’autres cultures ne seraient sûrement pas un bon calcul car nécessitant plus de surface. Quoi qu’il en soit, il est temps de ne plus détruire la forêt, sa valeur n’a plus de prix. Pensons à tout cela à chaque consommation de produits industriels ! évitons tant que possible d’en acheter..

Mabul Island et Semporna

En arrivant à l’aéroport de Kota Kinabalu (dit kéké) nous avons pris un grab/taxi en direction la station de bus sans savoir où nous irions, et de se laisser aller à l’intuition, le choix dépendant des horaires de bus et du temps de trajet… A la station de bus vers 15h nous décidons de prendre un bus de nuit pour Semporna (8h de trajet-très peu cher). Nous décidons de passer 4 nuits pour faire îles et plongées ce qui nous fera un bon budget mais nous ressentons tous les deux l’envie de faire une pause mouillée. Nous avons 3-4h devant nous ce qui nous permet de reprendre un grab et aller près du marché pour nous balader et déjeuner dans un endroit touristique (et cher) mais il y avait peu d’autres choix à 17h. KK ne propose pas grand chose d’exceptionnel quand on voit tout ce que Bornéo peut vous offrir…

Nous arrivons à Semporna au petit matin. Pour la première fois dans notre voyage, nous faisons face à la mendicité d’enfants et de leurs familles… Nous allons nous renseigner sur les prix des plongées. Une plongée coûte environ 100myr soit 20€. Donc quand on fait 3 plongées par jour cela fait exploser le budget journalier. Nous décidons de passer nos deux premières nuits pour un prix de 63€ à 2 all inclusive chez DV divers : entouré de la mer et des îles, vous chillerez à souhait sur une structure en pilotis dans les eaux turquoises… Ambiance back-pack avec peu de monde, très simple comme on aime avec une équipe formidable, très accueillante, et toujours de bonne humeur !! Ils aiment pousser la chansonnette et on adore ça :-). Nous ferons une journée de plongée après une journée de chill. Nous les recommandons ! Les plongées étaient sublimes, un vrai aquarium et bonus avec une petite épave aux milliers de poissons.
Nous décidons d’aller ensuite à Mabul Island (dit Maboul) car les spots de plongées sont plus réputés. Nous sommes allés directement à Mabul Island depuis DV divers pour dormir à Scuba Junki qui est une grosse structure de plongée (d’ailleurs peu trop grosse à notre goût…) mais c’est bien rodé et très sérieux. Nous recommandons de faire la petite ballade dans l’île de Mabul pour vous promenez dans les villages des locaux. C’est vraiment très pauvre, nous ressentons plus de misère qu’ailleurs, les enfants sont parfois en guenilles et demandent un peu d’argent. Les contrastes de ce genre d’expérience sont saisissants par rapport aux resorts de plongée où l’occidental friqué va dépenser 2 mois de salaire dans une journée de plongée à côté des maisons de tôles qui forment un bidonville… 

Au total, cette aventure à Semporna de 5J avec 6 plongées chacun nous a fait un budget de 350€/pers (dont 130€ de plongée), cela vaut le coup quand on a les moyens. Surtout ne pas dormir à Semporna ce n’est pas vraiment joli et la pollution plastique en bord de mer et dans la mer y est une des pires que l’on à vu jusqu’à présent ! Le contraste entre les fonds maritimes et la pollution extérieure peut être saisissant..

KOPEL et la rivière Kinbatangan

Pour la suite, nous souhaitions aller au Danum Valley Field mais la navette qui ne part que 2 fois par semaine était pleine et le taxi était prohibitif (1000myr !!). Une américaine rencontrée à Mabul nous a raconté son expérience chez MisoHomestay où elle a dormi chez une habitante d’un petit village en lien avec une association coopérative de conservation de la nature qui propose des nuits dans la jungle, l’ONG Kopel. Elle avait aimé mais s’était plainte du côté rustre et peu confortable… tout ce que l’on aime, nous décidons d’y aller pour 2 nuits ;-). Un des plus beaux choix de notre voyage en Asie du sud, nous y resterons finalement une semaine !

Nous prenons donc un bus pour 3h de route depuis Semporna. Il nous pose à un croisement après un pont… in the middle of nowhere, en lien avec un positionnement google map que nous avons indiqué au chauffeur… Après quelques difficultés à trouver notre chemin, nous arrivons sous le pont en traversant un village charmant aux sourires permanents. Nous traversons une sorte de cours d’école où plein d’enfants garçons et filles mélangés à quelques adultes, à grande majorité malaisienne, jouent au volleyball ! les filles toutes voilées. La Malaisie est à majorité musulmane, religion très pratiquée par la population qui suit les règles de l’islam à la lettre sous peine de prison, la police islamique veille. Toutes les personnes travaillant ici, une vingtaine d’hommes et de femmes, semblent vivre dans un monde de joie ultra communicative. La qualité de management du directeur, un australien ayant monté cette association il y a 20 ans, y est pour beaucoup. Cet homme a fait un travail admirable : implication locale, eco tourisme, préservation de la forêt, implantation d’arbres… et tout ça avec une équipe adorable qui travaille dans la bonne humeur ! Le Kopel a pour objectif de préserver et développer une forêt de 42ha de vie sauvage au bord de la rivière Kinabatangan. Elle ne dépend que du volontariat, des visites touristiques et des dons pour agrandir ces espaces sauvages qui reprennent du terrain petit à petit sur les champs de palmiers à huile.

Après quelques discussions nous décidons de notre programme pour passer une nuit en homestay pour avoir le plaisir de partager la vie de famille malaisienne, puis 2 nuits à l’éco camp. L’homestay était un peu décevant, la dame n’étant pas particulièrement dans l’échange. De plus il y avait un petit monstre de 3 ans à l’interaction un peu envahissante, il fait tout pour attirer l’attention, mais sans rechercher le jeu pour autant ou la communication. Il a jeté nos tongs par le balcon en rigolant, grimpé sur une table devant nous en sautant, il n’arrêtait pas de rentrer dans notre chambre pour s’installer avec nous, tout nu… et sans intervention des personnes du foyer, c’était à nous de le gérer ! Heureusement il y avait deux personnes hébergées et/ou travaillant là (un jeune pakistanais et une jeune femme) et une grand-mère, avec qui nous avons pu échanger un petit peu via google translate 😉

La vie dans l’eco camp

Le lendemain matin nous prenons la pirogue 20min pour aller à l’éco camp. La rivière est magnifique, nous croisons des singes sur le chemin.
L’éco camp est sublime ! Tout est en bois, un peu vieilli par les années ce qui lui confère un charme d’aventure. Une grande salle commune donne sur un lac où viennent deux énormes crocodiles que nous n’aurons pas la chance de connaître… Il y a un dortoir et plusieurs bunaglows sur pilotis avec la “salle de bain” en dessous. On y est, en pleine jungle, c’est simple, c’est calme et on va dormir ici !!! Quand on dit que c’est calme c’est sans compter les bruits des animaux et des insectes qui nous offrent un véritable concert.
Les journées se ressemblent… mais on ne s’en lasse pas. La journée nous partons avec notre guide faire quelques treks dans la jungle avec quelques sangsues collées au pied 😉 Pas d’orang-outan en vue… mais la jungle est superbe et si sauvage. Nous ferons également plusieurs river cruise le matin à 6h et le soir au coucher de soleil où nous aurons grand plaisir à voir plusieurs fois des Nasils, des crocodiles énormes, des macaques, des cochons et des oiseaux sublimes !! Mais toujours pas d’orang-outan !
Nous avons le même guide qui nous accompagne h24. Il a 20 ans, il est plein de vie. Nous sommes bluffés par sa maturité.

Dans le camp nous croiserons 4 personnes sur ces 3 jours : une jeune allemande qui fait du volontariat pour l’asso ici depuis 2 mois pour son stage de master où elle mesure la croissance de certains espèces d’arbres pour calculer leur empreinte carbone. Lutz qui est aussi allemand et très bavard, fait aussi du volontariat mais on a toujours pas compris ce qu’il faisait (les gens de l’asso non plus ;-)). Une petite famille avec un enfant de 3 ans dont le papa est le chanteur de MangoSeed (un groupe international aux influences raggae). Un lituanien qui mange uniquement du raw-food (que des fruits et des légumes jamais cuits). On le voyait même manger des bouts de plantes comme une vache… Il faisait plusieurs heures par jour (jusqu’à un après midi entier !!) des sortes d’étirements bizarres ce qui ne pouvait empêcher quelques gentilles et discrètes moqueries de tous, dont l’équipe locale, car personne n’avait jamais cela ;-). Depuis qu’il a adopté ce régime après 6 mois d’adaptation digestive, il aurait 4 fois plus d’énergie.. Sujet à investiguer par David dans ses intérêts nutritions/énergies/performances intellectuelles et physiques.

Jungle plus !

Au fil d’une conversation nous apprenons qu’à une heure de pirogue il y a un autre eco camp, encore plus sommaire et situé en pleine forêt primaire !! On se sent bien ici, nous décidons donc d’annuler notre billet d’avion pour Kuala Lumpur et réduire notre périple en Malaisie péninsulaire pour passer plus de temps ici. D’autant que le fonctionnement, les valeurs ainsi que les activités de KOPEL nous plaîsent beaucoup, et que David commence à mûrir son projet de planter des arbres pour commencer à compenser l’empreinte carbone de notre voyage. Et ce serait moins drôle et stimulant s’il n’y avait pas de challenge : en planter 1000, en 3 jours !!!

Nous allons à ce fameux second camp, qui n’est qu’une bâtisse ouverte où une dizaine de personnes peuvent dormir alignées sur de petits espaces ou dans des hamacs. Nous sommes les seuls, avec notre guide et deux hommes qui gardent les lieux et amènent notre nourriture au jour le jour. Il est prévu dès notre arrivée de partir dans la forêt pour une petite randonnée tout en dénivelé afin d’installer nos hamacs en pleine jungle et y passer la nuit 😉 L’idée est de se rapprocher du sommet de la montagne pour grimper sur les derniers rochers et admirer le coucher de soleil au dessus de la canopée !! Absolument magique…. Et puis, pépite sur le puis le gâteau, au début de notre marche, qui avons nous l’immense chance de croiser….. Une petite famille d’Orang-outans, père mère et bébé !!!! Installés paisiblement à quelques mètres au dessus de nous ! Depuis le temps qu’on l’espérait nous étions vraiment contents.

La nuit dans la jungle nous a permis de partager de très bons moments avec le guide qui nous parle de lui et de son pays à la lueur d’une torche. La nuit a ensuite été très bonne, les hamacs étant très adaptés avec une moustiquaire intégrée, et nous avions installé une bâche au dessus de chacun de nos hamacs au cas où il pleuve. Nous nous sommes réveillés avant le lever du jour pour grimper voir le lever de soleil et le réveil de la forêt. L’un des moments les plus fantastiques vécu ici.. Imagine toi installé au dessus/en surplomb d’une immense forêt sauvage traversée par un grand fleuve, avec les nuages et la brume qui se relèvent progressivement, le soleil et ses rayons qui s’étendent doucement, et avec une bande son jamais exceptionnelle… faite de tous les bruit de la forêt qui s’élèvent au dessus d’elle et jusqu’à nous… Beaucoup d’émotion et d’apaisement à la fois. A te rendre contemplatif. Qu’est ce que c’était beau !

Nous sommes ensuite redescendus au camp pour manger, siester, et repartie dans l’après midi faire une autre balade, toute en dénivelé aussi, qui nous a amené sur à marcher sur la crête de la montagne jusqu’à atteindre d’anciens cercueils sculptés en forme de pirogues venant d’une ancienne population d’aborigènes !! quelques crânes sont également disposés dans des fissures de rochers. Ces personnes étaient de redoutables guerriers chasseurs de tête : lorsqu’ils tuaient un ennemi, ils lui coupait la tête pour prouver la défaite du perdant à son village.. Redoutable !

Enfin après une seconde nuit toujours dans notre hamac mais cette fois ci au camp et non dans la forêt, nous repartons au siège de Kopel pour démarrer nos 3 jours de plantation d’arbres avec Norsalleh notre nouveau compagnon, celui qui gère la nurserie des arbres. Cet homme plein d’humour a eu la patience de nous expliquer quoi faire, étape par étape, depuis la récolte de ce qui servira à la constitution du terreau au bord de la rivière (qui est infestée de crocodiles, rappelons le !), en passant par le portage des sacs de terres et le mélange du tout (c’est très physique tout ça), puis la constitution laborieuse des petits pots de terres qui accueillerons le bébé arbre (en essayant d’être le plus rapide possible compte tenu de notre objectif), et jusqu’à la plantation des germes dedans…. Notre dos à pris cher ! Et notre peau aussi, car nous étions les mains dans la terre et sous les arbres, en contact avec différents insectes et autres chenilles urticantes.

Autant dire que sans la participation de Norsalleh nous n’y serions jamais arrivés !!!! Il est dune rapidité redoutable !!!! Le soir nous allions tous les trois dormir dans le premier éco camp. Après de telles journées de travail, la douche au seau d’eau froide est un délice 😉 Le soir nous faisions des échecs, des treks de nuit avec lui. Ah, et Norsalleh est sourd, donc nous échangeons par des gestes et des mimiques. C’est incroyable tout ce que l’on peut communiquer et se raconter avec des gestes.

On a planté 1000 arbres !!!

Notre objectif du “one thousand trees” en 3 jours a été un dur labeur au sein d’une nurserie d’arbres gérée par notre ami Norsalleh qui est responsable des plantations, à toutes les étapes. Il nous a été d’un gros soutien pour atteindre cet objectif et nous a chapeauté et accompagné jusqu’au bout !!! Une vraie machine d’efficacité 😉
Nous ne sommes pas peu fiers de notre résultat au vue des conditions : ramasser du “houmus” dans une rivière infestée de crocodile, le mélanger et préparer les 1000 petits pots de terre pour y insérer délicatement la pousse, le cul par terre en se faisant piquer par des fourmis, des moustiques et des chenilles uriquantes qui ont colorées notre peau de belles plaques rouges, sans parler de la chaleur et de l’humidité de la jungle de Bornéo 😉

Nous avons planté des espèces d’arbres à fruits à croissance rapide qui permettront de reconstituer le plus tôt possible un environnement propice à accueillir entre autres différentes espèces de singes : nasils (ou probiscis), ourang-outans, macaques… Après 2/3 ans ces arbres feront plus de 5m et 100kg de bois, impressionnant !

Techniquement, nos 1000 arbres ne seront plantés dans la nature que dans 2 mois après avoir suffisamment grandi pour pousser seuls, mais ces premières étapes de plantation que nous avons faites (75% du processus de plantation total) sont les plus gourmandes en temps et les plus dures physiquement.

Pourquoi cet objectif ?

L’empreinte carbone de notre voyage et de notre vie de manière générale est une problématique qui nous interroge de plus en plus. Avec ces 1000 arbres nous voulons lui mettre une petite claque !
Si nous supposons qu’un seul arbre absorbe 30kg CO2/an, 1000 arbres absorbent donc 30T/an ! Comme nous étions 3 personnes pour faire 1000 arbres, nous n’avons à tous les deux empoté que 2/3 des 1000. La mise en pot représente 75% du travail total pour planter un arbre et il y a un taux de mortalité de 12% environ. Avec tout ça nous pourrions donc dire que nous avons permis personnellement l’absorption de 13T/an CO2 avec cette opération 30*2/3*75%*88%=13T/an CO2. Notre voyage serait donc compensé en 2 ans avec ces hypothèses.

La plantation d’arbre étant une activité permettant (si c’est fait en masse) d’avoir un impact fort en absorbant le CO2, sans compter le développement des écosystèmes et de la vie sauvage que cela favorise, nous avons décidé d’aller plus loin dans cette démarche et nous nous sommes fixés comme objectif de compenser avant 2025 l’ensemble de nos émissions de gaz à effet serre depuis que nous sommes nés soit environ 200-300T chacun. Cela nous paraît aujourd’hui essentiel en plus de limiter au maximum toutes nos consommations en arrivant à moins de 1T/an d’émissions. Nous avons donc décidé de rajouter ce fil rouge à notre voyage et de reproduire ces opérations plusieurs fois en soutenant financièrement ou manuellement la plantation de milliers d’arbres à Madagascar, en Afrique et en Amérique du Sud…

Affaire à suivre!

Nous terminons cette aventure remplis d’émotion, de bonheur, ressourcés et un peu pressés aussi, on l’avoue d’en finir avec tout ces insectes qui nous piquent.. ;-)).

Prochaine étape, la paradisiaque île de Tioman, histoire de se reposer en bord de mer avant de partir bouger nos fesses à Singapour.

Petit bilan

Ce que nous aurions pu faire :

– La Danum Field valley qui est une forêt primaire accessible où il est possible de dormir dans un camp pour scientifique (mais réserver au moins 10j à l’avance en vous adressant à eux directement, budget correct). Les gens que l’on à croisé ont vu moins d’animaux que nous à Kinabatangan.

– La région de Sandakan si vous n’avez pas pu voir les Ourang-Outans et Nasils en forêt. On nous a dit que l’île aux tortues, même si elle contribue à lutter contre le braconnage, est un peu trop touristique mais renseignez vous et prenez décision avec votre éthique.

– Le mont Kinabalu qui est un petit budget et qui a l’air magnifique moyennant une bonne condition physique.

– De la plongée à Sipadan qui est d’un plus haut niveau que les autres sites. Il faut réserver plusieurs mois avant pour être sûr et cela coûte deux fois plus cher mais si nous avions anticiper… Nous l’aurions fait.

Au final, nous avons passé 4 jours autour de Mabul Island pour se remettre de nos dernières 31 nuits consécutives dans des endroits différents et nous remettre à la plongée sous marine afin de vérifier la réputation des lieux qui se confirme. Ensuite nous avons passé 9 jours au même endroit au bord de la rivière Kinabatangan, ce qui a été une des expériences les plus riches de notre voyage… Nous y avons partagé de magnifiques moments avec des malaysiens. Évoluer dans la jungle, croiser tout ces animaux et avoir eu l’occasion de surplomber la canopée… ont été des moments extrêmement ressourçant. Enfin travailler sur la plantation d’arbre à été une expérience fantastique qui a soulevé et nourrit beaucoup de réflexion sur des sujets environnementaux et notre connexion à mère Nature.

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